[Avant-propos à un recueil d’articles de Shamir traduits en italien, Per il sangue che avete sparso, traduzione di Mauro Manno, pag. 117, edizioni all’insegna del Veltro, Parma, febbraio 2009.]
C’est vers la fin de l’année 2000, un peu après le début de la deuxième Intifada, que mon attention a été attirée par des articles écrits en russe pas un citoyen israélien, né lui même à Novossibirsk. Il y a loin de la toundra gelée de la Sibérie occidentale aux sables du Sinaï, où il avait fait le soldat pendant la guerre du Kippour, en 1973. Il fallait faire traduire ces articles du journal russe Zavtra, car ils rendaient un son nouveau. Bientôt, d’ailleurs, il se mit à les écrire en anglais, ce qui les rendait plus accessibles. Néanmoins, jamais, à ma connaissance, il n’a écrit en hébreu. Or l’objet de sa production d’articles était la critique d’Israël, de sa société, de sa politique, de ses choix militaires. Certes, Shamir n’était ni le premier ni le seul à critiquer Israël de l’intérieur. Avant lui, j’ai longtemps lu, dans les années 60-70, des traductions d’articles de Uri Avnery, parus dansHa-Olam ha-Zeh (=questo mundo). Il soutenait une idée qui me semblait alors pleine d’avenir: il souhaitait que l’Etat d’Israël rompe avec les juifs et le judaïsme, abolisse la Loi du Retour, qui permet aux Juifs de l’extérieur de venir s’installer et réclamer la citoyenneté, et crée une nationalité “hébreu”, réservée à ceux qui habitaient pour lors la Palestine. Cela ne réglait en rien la question de la présence arabe, mais était un pas dans l’intégration au Proche-Orient.
Avnery et son journal s’adressait aux Israéliens, dans leur langue une langue que pour beaucoup ils parlent mal pour l’avoir apprise de force dans les camps d’intégration à leur arrivée en Palestine.
Nous disposions à l’époque à Tel-Aviv d’un petit noyau de militants de gauche qui traduisaient, toutes les semaines, dans un bulletin ronéotypé, les principaux articles de la presse israélienne, qui déjà, cette époque-là, était beaucoup plus libre dans le ton et dans les analyses que la presse internationale, toujours agenouillée devant les porte-parole officiels du gouvernement de, j’insiste, Tel-Aviv. J’ai quelque part chez moi, du moins je l’espère, encore des caisses pleines de ces bulletins qui nous permettaient à nous, gens de l’extérieur, de jeter une sorte de regard indiscret dans les mécanismes politiques, les affaires scandaleuses à répétition, et les évolutions de la technique de chantage international par laquelle Israël, Etat sans ressource, sans espace et sans argent, assurait sa difficile survie.
Par la suite, et au fur et à mesure que la petite gauche radicale se dissolvait dans sa propre incapacité à prendre des positions claires et radicales vis-à-vis des revendications élémentaires des Palestiniens (le fait de bêler “la paix maintenant” n’impressionnait pas les militaristes israéliens, très largement majoritaires, même dans la gauche), un homme seul allait prendre le relais et abattre un travail colossal en nous fournissant, nous, l’extérieur, ceux qui critiquaient ouvertement Israël non seulement des traductions, mais des études, des analyses de fond, je veux désigner Israël Shahak. Doté d’un sens moral élevé, entièrement dépourvu des arguties et des hypocrisies du monde talmudiste, c’était un grand esprit. Cet homme-là ne se trompait jamais et nous parvenions, parfois, à avoir des échanges avec lui, par visiteurs interposés.[1] Il avait créé une Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen dont il était sans doute à peu près le seul membre. Mais il comprenait très bien la mentalité et la pensée des dirigeants, politiques, religieux et militaires du pays et pouvait nous éclairer ces gouffres noirs. Il est mort de maladie en 2001.
Shamir a pris le relais, sans le vouloir sans doute, mais avec une personnalité bien différente, et, reconnaissons-le, assez mystérieuse. Il nous a dit que c’est la seconde Intifada qui l’a poussé à se mettre à écrire. Quand on lui pose des questions sur sa vie antérieure, sur laquelle certains de ses ennemis font courir toutes sortes de rumeurs, on n’obtient que des boutades. Ce qui semble assuré, c’est dans les années 80 il gagnait sa vie comme guide touristique, au service d’une clientèle principalement russe. Il avait entrepris de publier à Moscou, où il a gardé ses entrées, un livre qui se présentait comme un guide des sources et des fontaines des collines palestiniennes, de la Palestine historique, Le Pin et l’olivier,1987.
Promenades à pied ou à dos d’âne à travers les champs d’oliviers entrecoupées de bains dans les citernes alimentées par les sources, cet “itinéraire en Terre sainte”, s’ajoutant à beaucoup d’autres, ne manquait pas de charme. Mais le démon de la politique veillait. L’auteur entreprit de remanier de fond en comble ce livre désuet et charmant pour y insérer les fruits de la nouvelle expérience, le soulèvement palestinien et les réactions aveugles de la caste politico-militaire qui règne sur le pays. Elle se charge de résoudre la quadrature du cercle : étendre la domination sioniste aussi loin que possible et réduire à néant, en même temps, la lancinante revendication palestinienne. Car les Palestiniens, au fond, ont une seule revendication, simple et légitime : que les juifs retournent là d’où ils sont venus. Personne parmi les Palestiniens ne leur veut de mal, mais personne n’acceptera jamais qu’ils chassent les habitants autochtones pour s’emparer de leurs biens, de la terre, l’eau et l’air qu’ils respirent. N’importe quel peuple au monde réagirait de la même façon. A mes amis italiens qui disent que les Palestiniens en font trop, je réponds : Et quand les Allemands occupaient votre pays, fallait-il leur permettre de vous exproprier, de vous réduire en esclavage, ou se soulever contre eux et les chasser ?
Le livre de 1987 fut donc passé à la moulinette de l’actualité pour ressortir à Moscou en 2004, profondément changé. Il en existe maintenant une traduction française que l’ont peut lire avec l’il de l’archéologue, pour y retrouver les diverses strates d’un site ancien, laissées à l’état de fondations par le temps qui passe et qui apporte ses contradictions.[2] Il faut rappeler, en outre, que c’est le seul livre écrit par Shamir. Tous les autres sont des recueils d’articles. On y décèle la tentation, à un certain moment où il a pu croire que les Palestiniens allaient imposer leurs vues, d’entrer en politique. Ce n’aurait pas été la première fois. Dans les années 80 il avait été, disait-il, porte parole du Mapam au parlement israélien… Peut-être attend-il son heure. Il me semble qu’il faut le ranger dans le fourre-tout qu’on appelle le “post-sionisme”, c’est-à-dire le courant, très hétérogène, de ces Israéliens qui ont compris qu’Israël ne pourra pas se maintenir tel quel dans un Moyen-Orient révulsé par son expansionnisme et son racisme. Ces gens prônent (comme Uri Avnery dans les années 60) l’abandon du sionisme et de ses buts de guerre, la transformation graduelle des Israéliens en une tribu parmi d’autres du Moyen-Orient pour assurer ainsi sa survie, avec l’idée, cachée mais perceptible, que les juifs, plus habiles et plus actifs dans le domaine financier et économique, trouveront vite une position dominante dans le Moyen-Orient, et, finalement, une expansion de leur influence, inimaginable à l’époque présente, marquée par des guerres de plus en plus inutiles et perdantes. J’ai demandé un jour à Shamir s’il se rangeait parmi les “post-sionistes”. Il m’a dit : « Non, d’ailleurs ce groupe n’existe plus, il s’est dissous ». Comme groupe, peut-être, mais comme nécessaire réflexion politique, sûrement pas. L’avenir d’Israël est extrêmement sombre, tous les Israéliens le voient bien. Et les tambourineurs à l’étranger ne peuvent pas l’ignorer. Le monstre se précipite dans une impasse. Et les dirigeants israéliens, après un temps passé au pouvoir, sont bien obligés de le reconnaître. Begin était descendu du train en marche. Itzhak Rabin, chef militaire et faucon s’il en fut, avait fini par penser qu’il fallait trouver un terrain d’entente avec les Palestiniens et il avait serré la main de l’archi-ennemi de l’époque, le petit Hitler arabe, Yasser Arafat. Crime qu’il a payé de sa vie. Ce qui a retardé les échéances. Sharon, l’abominable boucher de Sabra et Chatila, avait lui-même fait un demi-tour spectaculaire en évacuant Gaza, reconnaissant ainsi que l’expansion voulue par le sionisme était arrivée à son terme. Le pâle Olmert, au lendemain de sa démission de premier ministre, reconnaît que sa politique va dans le mur.
Donc, puisqu’Israël est une affaire perdue, il reste à sauver les juifs qui s’y trouvent. Je crois que c’est ça le post-sionisme, et que Shamir est en plein dedans. Abandonner la vieille lune des deux “Etats” que les Israéliens ont continuellement sabotée, militer pour un Etat unique, démocratique, “un homme une voix” (vieille revendication des anti-apartheid en Afrique du Sud) est une façon les démocrates ne m’en voudront pas de le souligner de maintenir l’élite (politico-financière) au pouvoir. Au moins pour quelques générations. Voyez l’Afrique du Sud.
Shamir est pour, car au-delà des critiques extrêmement pertinentes qu’il adresse à l’Israël d’aujourd’hui, il veut réformer les Juifs, leur faire perdre leurs sales habitudes victimaires et culpabilisatrices, leur religion absurde et les convertir, au moins en surface, au christianisme, qui ouvre les portes du marché universel. Cette perspective ne me paraît pas réaliste. Le poids des crimes commis par les sionistes est un himalaya à côté des collines nazies. Le fleuve de sang que le sionistes ont fait couler depuis 1936 est beaucoup trop large pour qu’ils puissent maintenant le franchir en disant “Oublions tout et devenons partenaires”. Le rejet est viscéral, violent, partout au Moyen-Orient. Les juifs devront partir, et l’aventure sanglante du sionisme devrait être “effacée des pages du Temps”, comme le disait poétiquement l’imam Khomeiny, fidèlement repris par le président Ahmadi Nejad.
J’ai donc été fort intéressé par les critiques de Shamir dès les premiers textes que j’ai pu lire. Et j’ai contribué, avec d’autres, à les faire connaître. Les pages qui suivent montrent l’étendue et la rigueur de critiques concernant Israël, et aussi les Juifs.[3] Il fait litière de l’argument « holocaustique » qu’il rejette comme un pur chantage :
« Dobbiamo negare il concetto di Olocausto senza dubbi ed esitazioni, anche se tutte le storie dellOlocausto, fino alla versione più assurda, quella di Wiesel, fossero assolutamente vere. Ne consegue che le discussioni tecniche sulla mortalità ebraica sono perfettamente legittime ma superflue, come superflua è per un ateo la diatriba se una balena abbia potuto o meno ingoiare Giona ». Le combat pour la vérité n’est pas le sien. Ce qu’il rejette c’est la position de (pseudo) supériorité morale que se donnent ainsi les juifs du monde entier. On le voit bien en ce moment où fusent de partout des élans de solidarités des communautés juives envers la politique de massacre des civils, des femmes et des enfants que personne d’autre au monde n’approuverait. Tous les codes pénaux disent que la complicité avec le crime est un crime.
Sauf pour les dirigeants juifs autoproclamés. Ils ont construit une forteresse morale qui les protège mais en les isolant. Shamir veut la démanteler. C’est pourquoi il est seul, totalement inconnu en Israël, vaguement dénoncé comme “antisémite” à l’extérieur, comme toute personne normale qui n’accepte pas la glorification des crimes contre l’humanité, commis sous nos yeux, chaque jour qui passe, depuis 1936… Je pourrais entrer dans les détails, parfaitement documentés, mais il nous faudrait des volumes… L’un des aspects de la critique du judaïsme où Shamir a été plus loin que beaucoup de commentateurs est l’affaire dite du “crime rituel”, de l’accusa di sangue, du blood libel (calumnia del sangue). Depuis des siècles, à l’occasion d’une des ces affaires (plus d’une centaine) les responsables juifs ont nié absolument qu’il leur ait été permis d’utiliser rituellement le sang des chrétiens dans leurs rites. Que ces accusations seraient donc le produit d’une “haine des juifs” qu’ils voient partout et qui seraient spontanément secrétée par la civilisation chrétienne. La dernière grande affaire de ce genre s’est produite à Kiev en 1911.
C’est l’affaire Beylis. Notre époque en a oublié les détails.[4] Nous venons d’avoir eu une piqûre de rappel avec ce qu’il faut bien appeler l’affaire Toaff : une explosion d’imprécations et de malédictions s’est abattue sur le malheureux rabbin, fils de rabbin, enseignant dans une université religieuse en Israël ! Pourquoi cet ouragan ? Parce que, tout simplement, il a parlé de cette accusation de crime rituel sans parler d’abord du fait que les juifs sont absolument innocents, partout en tout lieu et à toute heure. Il a simplement mentionné cette impossibilité après avoir soulevé le problème de ce qui s’était réellement passé… en 1475 ! En réalité, Toaff, au prix d’une démarche hésitante et tortueuse, confirme l’existence du crime rituel et innocente les juifs de Trente, des ashkénazes (il est lui séfarade) qui pratiquent des rites magiques, avec du sang séché. D’où vient ce sang ? Dans le livre, il ne le dit pas. Au téléphone, il me répond : “Les juifs l’ont acheté à des colporteurs”.
Pure supposition. Si cavait été le cas, les suspects n’auraient pas manqué de dire dans quelles conditions et à qui ils auraient acheté ledit sang séché, qui entre en composition dans toutes sortes de rituels, pas seulement l’azyme de la Pâque, mais le mariage, la circoncision, etc. Et tout cela n’explique pas la présence, comme dans la plupart des cas semblables, d’un enfant saigné à blanc. Bref, Toaff, ouvrait la porte à une nouvelle réflexion sur le sujet, tout en essayant de s’en exonérer. D’où le retrait du livre à scandale, et sa republication, à peine modifié, un an plus tard, dans un impressionnant silence de la presse qui a totalement oublié son déchaînement et ses imprécations de l’année précédente.
Pour nous qui ne sommes pas des médiévistes du monde juif, c’est Shamir qui avait ouvert la possibilité de réfléchir, de passer par derrière l’affirmation cent mille fois répétée que les juifs n’auraient jamais pu commettre de telles vilenies. Derrière cette porte, si solidement barricadée, se trouvait un dossier énorme, d’une clarté presque aveuglante, établissant la réalité absolument incontestable de ces pratiques criminelles et du système de dénégation qui s’était mis en place pratiquement dès le début, vers le XIIe siècle, en Angleterre. L’affaire n’est nullement mieux résumée que par la recherche de Vladimir Ivanovitch Dahl, folkloriste, grand linguiste, qui fut chargé en 1844 de faire un rapport au ministère de l’intérieur de Moscou. Après une longue enquête auprès des tribunaux et des services de police, il rédige un rapport qui établissait formellement la réalité factuelle de ces pratiques criminelles.[5] Il montrait aussi comment les “communautés” juives s’efforçaient d’acheter les juges et surtout réclamaient du pouvoir politique qu’il interdise les enquêtes sur ce sujet, ce qu’elles finirent par obtenir. Le rapport de Dahl a bien failli disparaître, et à plusieurs reprises. S’il existe une entreprise négationniste, c’est bien celle-là, que l’on retrouve à tous les stades et dans tous les lieux où des accusations parfaitement fondées, si on veut bien regarder les faits ont été formulées contre certains pratiquants de la magie médiévale, sûrement minoritaires, qui agissaient à l’intérieur des sociétés juives.
Shamir introduit un auteur russe peu connu hors de Russie qui s’appelle Vassili Vassilievitch Rozanov à propos d’un essai sur les juifs, écrit dans une langue difficile, qui n’a jamais été traduit. Il emploie aussi les données fournies par un historien israélien, de stricte orthodoxie rabbinique, Israël Jacob Yuval, dont le livre, excellent, est finalement paru aux Etats-Unis en 2006. Le même Yuval allait se montrer d’une exceptionnelle sévérité envers le livre de son collègue Toaff, qu’il n’avait pas pu avoir le temps de lire… My point of departure was that the blood libel was a lie, a misunderstanding, something that never happened, he said. What he did was go one step further: He took the fiction and made it into a reality. (Forward, 16 fev. 2007)
Le présent recueil se termine sur un texte analysant les relations qui se sont instaurées à notre époque entre le judaïsme organisé, souvent sous forme de sionisme, et les grandes puissances. C’est un très vaste domaine, dans lequel Shamir est très actif. Il a publié de nombreux articles sur se sujet. Il touche ici à la déclaration Balfour, aux Etats-Unis, au tabou du “pouvoir juif”, à Staline et, ce qui est plus original, à la façon dont les juifs américains ont profité du fait qu’ils avaient plus ou moins pris la tête du mouvement d’émancipation des Noirs américains. Il y a là quelque chose à creuser, et d’autant plus que la période qui s’ouvre, avec la présidence Obama, aura cette question comme image de fond.
Un seul reproche, peut-être : faire des prophéties en utilisant des parallèles avec l’histoire sainte. Cette histoire est ce qu’elle est, une fabrication ancienne, très élaborée, mais les prophéties relèvent d’un messianisme juif et chrétien à quoi les esprits rationnels, sachant que l’avenir est massivement inconnu, devraient renoncer. Les Grecs le savaient : les devins devaient être aveugles !
9 janvier 2009
[1] Quelques articles sont disponibles à l’adresse suivante: http://www.geocities.com/israel_shahak/press.htm
[2] Le Pin et l’Olivier, ou les charmes discrets de la terre sainte, traduit du russe par Marie Bourhis, Surge Books, 2007, 382 p.
[3] Un bon nombre d’articles de cette première période sont disponibles dans un livre traduit en italien, Carri
armati e ulivi della Palestina il fragore del silenzio, 238 p., publié en 2002 à Pistoia par l’Editrice CRT (tel/0573/976124). Ce livre a été fort peu distribué. Mais il mérite certainement encore d’être lu.
[4] Le présent recueil comprend la traduction du premier article de Shamir sur ce thème. L’original anglais se trouve à : http://www.israelshamir.net/English/blood.htm Les articles, sur son site, ne sont pas datés, mais mon ordinateur indique : 20 juillet 2003. La publication du livre de Toaff allait provoquer l’apparition de deux autres articles de Shamir sur la même problématique : “The Bloody Passover of Dr Toaff” qui fut l’objet de la causerie de Shamir au séminaire de Claudio Moffa à l’Université de Teramo, le 18 avril 2007, et Follow-up. http://www.israelshamir.net/English/Eng11.htm
http://www.israelshamir.net/English/Eng13.htm fondés sur la lecture de la presse, et non sur celle du livre même de Toaff, que Shamir ne pouvait pas lire pour des raisons de langue. (Une traduction anglaise, non autorisée, est paru ensuite, plus tard, sur le Net).
[5] On peut le lire dans sa version originale russe : Rozyskanie o ubienii evreïami khristianskikh mladentsev i upotreblenii krovi ikh [Enquête sur le meurtre d’enfants chrétiens par les juifs et sur l’utilisation de leur sang] Saint Petersburg, en russe, 1844, 172 p. http://www.aaargh.com.mx/fran/livres7/DALrozysk.pdf