Israel Shamir

The Fighting Optimist

l’édifice de la violence

Alors que les F-16 ont repris leurs bombardements des villes de Palestine et que de jeunes hommes ont recommencé à sacrifier leur vie et celle des autres, dans un article du New York Times, Martin Indyk proclame que ” la violence empire “[i]. Tels un chœur de la Grèce antique, la BBC et CNN font écho à Indyk dans leurs reportages sur la ” violence en Palestine “. Pour sa part, la Maison Blanche renouvelle son plaidoyer en faveur de ” l’arrêt du cycle de violence “. Cette ” violence ” sans visage et sans raison devrait probablement s’écrire avec une majuscule à l’instar de la ” Colère ” des premiers vers de l’Iliade. Épopée éternelle, l’Iliade débute par un chant appelant à célébrer la Colère d’Achille. Dans la bouche d’Homère, la Colère (ou la Fureur, la Guerre, l’Amour, ou l’Espérance) est la personnification d’un état. De nos jours, nous y verrions plutôt un Achille furieux ou un mari violent et non la Colère ou la Violence en soi. Sauf si le maltraitant est l’État d’Israël. Dans ce cas, nous en revenons à la notion homérique de Violence, en tant qu’être indépendant, et non action imputable à l’Homme. D’ailleurs, certains débattent avec sérieux des moyens de ” traiter ” la violence pour qu’advienne la Paix.
 
 Dans la réalité de tous les jours, la Violence n’est pas comme le climat. Elle est provoquée par quelqu’un et nous sommes généralement en mesure de déterminer quelle est la nuée qui provoquera la pluie. A titre d’exemple, lorsque le processus ” Mitchell ” a été invoqué et que le contingent quotidien de morts a commencé à diminuer, les tenants de la suprématie juive ont rejoué la visite provocatrice de Sharon sur le Haram as-Sharif en posant la première pierre du troisième temple.
 
 Juste après la provocation que constituait cette action, Israël a embrayé sur une série d’assassinats à Naplouse, Ramallah et ailleurs, en s’efforçant d’obtenir une réaction du même ordre de la part des Palestiniens. Apparemment, il s’agit d’un schéma pré-établi. En septembre dernier, après la visite de Sharon sur l’Esplanade des mosquées, la police israélienne des frontières a assassiné sept fidèles dans la mosquée de Jérusalem, ouvrant la voie à la deuxième Intifada. Les assassins à la solde de Sharon n’ont pas cessé de sévir jusqu’à ce qu’un candidat à l’attentat-suicide ait l’obligeance de réagir.
 
 Il ne s’agit pas d’une coïncidence. Israël s’emploie à faire en sorte que le soulèvement palestinien se poursuive. Il ne veut pas la paix mais un conflit de faible intensité. Une guerre avec les Palestiniens permet à ses dirigeants de maintenir soudées les communautés hétérogènes qu’ils représentent et de les empêcher de se sauter mutuellement à la gorge. Plus important encore, la guerre permet aux dirigeants des collectivités juives du monde entier de poursuivre leur tâche ardue qui consiste à revitaliser la ” Juiverie mondiale “, concept plus que dépassé puisqu’il remonte au Moyen Âge. C’est la raison pour laquelle s’élever contre la ” Violence ” ou en faveur de la ” Paix ” n’a aucun sens. Aussi longtemps que l’État convaincu de la suprématie juive existera, celui-ci veillera à maintenir la violence et à éviter la paix. 
 
 Les récents assassinats avaient également pour objet de dissimuler la provocation de la pose de la première pierre sous un amoncellement de cadavres. La signification de cette obscure cérémonie a été encore plus embrouillée par les grands médias, toutes les mentions de cet événement s’étant mystérieusement évaporées. Ainsi, par exemple, le 3 août 2001, l’agence Reuter rapporte que ” la police israélienne a pris d’assaut le Mont du Temple, révéré par les musulmans sous le nom de al Haram as-Sharif, après que des Palestiniens ont jeté des pierres contre des juifs en prière au-dessous, devant le mur occidental ” (NdT : Mur des lamentations).
 
 Pourquoi, tout d’un coup, les Palestiniens ont-ils commencé à caillasser des juifs ? L’histoire de la pose de la première pierre a été passée sous silence et, pour l’Américain ou l’Européen moyen, seule subsiste l’impression que, par pur dépit, des ” sauvages ” musulmans ont pris à partie des juifs pacifiques en train de prier. Sur ce plan-là, l’unanimité des médias anglophones a de quoi horrifier. La BBC qui, en d’autres temps, était plus objective que les réseaux de médias américains, a bouclé la boucle. Elle aussi a parlé des ” soldats israéliens pénétrant dans les mosquées en réaction contre les lanceurs de pierres musulmans “, terminant son article sans mentionner la pose de la première pierre du troisième temple. Il semble, aujourd’hui, que la diffusion du documentaire de la BBC sur Sharon fut un acte de courage singulier qui n’est pas près de se reproduire.
 
 Quant aux réseaux de médias américains, la couverture des événements qu’ils assurent n’a pas varié d’un iota. Ils vendent le point de vue israélien sans hésiter. C’est pourquoi nous allons nous re-pencher sur le détail des événements relatifs à l’étrange histoire, quasiment oubliée, de la pose de la première pierre. Rien à voir avec les provocations dues à l’Israélien moyen. Cette histoire nous remet en mémoire les incantations de magie noire de la Pulsa di Nura, formule cabalistique employée par le Premier ministre Yitzhak Rabin. En 1995, les médias israéliens avaient couvert un rassemblement de Kabbalistes importants qui invoquaient les esprits du Mal et les imploraient de mettre un terme à la vie du Premier ministre. Peu de temps après, Rabin fut assassiné par un fanatique juif religieux. L’un des organisateurs de la cérémonie de la Pulsa di Nura a été jugé par un tribunal israélien et condamné à la prison pour incitation au meurtre. Point n’est besoin de croire en la magie noire pour saisir la logique du juge.
 Pour comprendre l’idée de la pose de cette première pierre, imaginez que vous vous réveillez dans votre maison de banlieue, un dimanche matin, par une belle journée, que vous prenez votre café puis que vous vous rendez à l’église de votre paroisse. Là, vous vous trouvez confronté à des troubles. Devant l’église, un groupe d’hommes, bien protégés par des soldats en arme et par la police, s’affairent à installer un immense panneau affichant : ” En ce lieu, une synagogue sera érigée en 2001 “. En arrière-plan, les moteurs d’un bulldozer rugissent et vous entendez dans un haut-parleur la voix d’un rabbin en train de bénir la nouvelle synagogue. Dans un cas pareil, il est probable que vous vous sentiriez aussi hystérique qu’Arthur Accroc, héros du Guide du routard galactique. Remplacez votre église paroissiale par Saint-Pierre ou le Saint-Sépulcre et vous comprendrez les sentiments des habitants de Jérusalem.
 
 Si les loyalistes du Mont du Temple, groupe ayant exécuté cette cérémonie de magie, sont très peu nombreux et auraient du mal à s’inscrire dans le courant principal, on ne peut pas en dire autant de l’instance qui leur a donné le feu vert. Passant outre les objections de la police, la Cour suprême, organe juridique juif le plus éminent, les a autorisés à perpétrer cet acte à une date propice, le 9e jour du mois de ” Ab ” selon le calendrier lunaire, avec toute la mystique que cela sous-entend. L’État juif a mobilisé toute sa puissance, dont des milliers de policiers et de militaires, pour permettre que cette cérémonie ait lieu. C’est ce qui nous autorise à comparer les agités duj groupuscule loyaliste à l’extrémité fine et tranchante de l’instrument entre les mains d’un dentiste, qui l’enfonce trop profondément dans la dent pour vérifier si elle est bien dévitalisée. 
 
 Les résultats de ce douloureux examen ne laissent planer aucun doute. Apparemment, le nerf était toujours vivant et la mobilisation rapide des Palestiniens a contraint les juifs à modifier l’itinéraire de la procession loyaliste. La cérémonie a bien eu lieu mais en dehors de la Vieille Ville et un peu plus tôt que prévu. Elle n’a duré que quelques minutes, puis la pierre a été ramenée là où elle se trouve habituellement, dans l’ombre profondément protectrice du consulat des États-Unis. Le passage en force de cet instrument a provoqué une douleur aiguë ainsi que la réaction, parfaitement prévisible, des habitants de Jérusalem, suivi de l’assaut haineux de la police contre les fidèles présents à l’intérieur de la mosquée. Quelle est la cause de tous ces problèmes ? Pour quelle raison les enfants palestiniens n’ont-ils pas hésité à affronter la police des frontières, célèbre pour sa brutalité ? Pourquoi cette ” première pierre ” était-elle aussi importante ? 
 
 Nombre de juifs et de leurs alliés chrétiens pro-sionistes estiment que le joyau que constitue le Haram as-Sharif, les superbes mosquées de Jérusalem datant du VIIe siècle, devrait être détruit et que, sur ses ruines, il faudrait ériger un temple juif. Serait-ce une obligation et pourquoi ? Les explications avancées diffèrent. Certaines sont d’ordre historique, d’autres eschatologique. Ce n’est pas une question de justice historique, ni dans un but de prière étant donné que le Judaïsme traditionnel interdit toute interaction avec ” le temple construit au Nom de Yahvé “. Certains juifs à tendance mystique estiment que cette action permettra à leurs coreligionnaires de dominer le monde de manière absolue et irréversible. Cette croyance n’est pas réservée à quelques farfelus ou cinglés, ni même aux seuls sionistes. C’est plutôt une conviction assez largement répandue.
 
 En règle générale, les grands médias occidentaux présentent le conflit comme s’il s’agissait d’une opposition entre musulmans et juifs. Mais, vu par les juifs dont nous avons parlé, c’est un conflit opposant les juifs aux Gentils. Dans leur esprit, le Mont du Temple est un anneau de puissance magique, qu’ils devraient passer à leur doigt le moment venu. Comme dans Le Seigneur des anneaux de Tolkien (universitaire britannique de très grande culture), l’anneau devrait faire advenir le Messie. Pour les mystiques juifs, le Messie n’est pas celui des chrétiens. Dans leur Livre, il n’est pas le doux Jésus porteur d’un message à l’intention de l’humanité tout entière. Leur Messie à eux réduira les nations de la Terre en l’esclavage pour toujours, et fera du Peuple élu le maître de l’univers. Leur Messie, le Seigneur qui asservira les peuples de la Terre, est l’Antéchrist des prophéties.
 
 Tandis que, sur notre compteur cosmique, les chiffres des millénaires passent de 2 à 3, des pensées d’Apocalypse font leur chemin dans la tête de gens par ailleurs sains d’esprit. Ce n’est pas la première fois qu’une poignée de juifs rêvent de domination du monde et du royaume éternel de l’Antéchrist. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, ils disposent d’armes nucléaires, d’avions et de navires de combat à la pointe de la technologie, d’une richesse immense, du soutien aveugle des États-Unis, de dizaines de millions d’esclaves chrétiens pro-sionistes qui leur sont tout dévoués, et d’un large réseau de médias internationaux bien dressés et dociles.
 
 Ceci dépasse la simple question de mystique. Il y a dix ans, Nahum Barnea, journaliste israélien de premier plan, écrivait dans Yediot Aharonot : ” Pendant des décennies, les juifs ont fait tout leur possible pour réfuter le mythe (de la domination du monde par les juifs et de l’asservissement des Gentils), en le qualifiant de manifestation morbide de l’antisémitisme. Mais, de nos jours, on trouve même certains juifs pour y croire “. Feu Israel Shahak, intellectuel israélien, a formulé la remarque suivante : ” le Likoud, parti au pouvoir (pour ne rien dire de l’extrême droite) croit véritablement à ce mythe “.
 
 Haaretz, principal quotidien israélien, écrit que Sharon, comme Barak avant lui, s’en va en catimini consulter les sorciers de la Kabbale pour leur demander conseil. Tout ceci est dans l’air du temps : les écoles, les programmes et les magasins ont tissé leur toile sur l’ensemble de l’État juif. Aux termes du discours qu’ils tiennent, la Terre sainte s’est transformée en poubelle. Ce n’est pas une question de hasard. On attribue la Kabbale à Simeon b. Yohai, mystique du premier siècle, dont la maxime la plus connue dit ceci : ” Écrasez la tête du maximum de serpents tout comme vous écraserez la tête d’un maximum de Gentils “.
 
 Face à ce modèle archaïque de domination, de génocide et d’asservissement, il nous faut rappeler en quoi consistait la religion archaïque. Nombre d’Israéliens ont le sentiment de voir resurgir l’antique esprit de haine et de domination. Dans son supplément du week-end, le quotidien Haaretz publie une nouvelle qui raconte brièvement l’histoire d’un président des États-Unis qui, pour avoir essayé de désobéir aux ordres des Kabbalistes, aurait été déposé par ses subordonnés. ” Les juifs ont vocation à régir le monde ” prêchait le rabbin Leichtman, kabbaliste notoire, dans un long article publié dans Vesti, journal russo-israélien. En Israël, dans les forums de discussion sur l’Internet, on peut trouver des propos plus ” durs “, notamment la citation d’un vieux poème de feu Uri Zvi Greenberg, poète hébreu appelant à l’extermination des Gentils. D’ailleurs, Greenberg ne s’est pas limité aux Palestiniens, à l’instar de Menachem Begin, ni même aux Arabes, à l’instar du rabbin Obadiah Joseph, autorité spirituelle suprême d’Israël. L’extermination d’Edom, nom de code traditionnel des Gentils, européens comme américains, semble une option envisageable dans l’esprit fiévreux des adeptes de la Kabbale.
 
 Ce sentiment se répand au sein de la diaspora juive. A Atlanta, en plein cœur des Etats-Unis, un débat a récemment été organisé par le Centre de la communauté juive, en présence du Consul d’Israël, d’un homme d’affaires juif, d’un grand rabbin d’Atlanta ainsi que d’un chroniqueur du New York Times. A ce sujet, un observateur a écrit : ” j’ai été particulièrement frappé par les remarques du rabbin. Tout en se proclamant anti-sioniste, il a déclaré (en témoigne la cassette d’enregistrement) que, selon son interprétation, le motif ultime de la création d’Israël est de maîtriser le pouvoir et la richesse du monde. A terme, les juifs renverseront les gouvernements des autres pays et se verront affecter à des postes de dirigeants du monde “. Pour ce rabbin, ” ceci devrait se vérifier dans les années à venir “.
 
 A l’autre bout du monde, en Russie, un disciple juif du mouvement ultra nationaliste de Jabotinsky auquel appartient Sharon, (Eliezer Dacevich-Voronel qui se décrit lui-même comme professeur d’université juive), a composé un poème qui dit à peu près ceci : ” “Nous, les Élus, sommes unis par la haine que nous éprouvons à l’égard des tribus d’esclaves qui se sont soulevées, ont reversé nos ancêtres et rejeté notre Dieu. Une fois qu’elles ont su où était leur place dans le monde, elles ont compris que le goret doit demeurer dans sa porcherie “. ” Vous vous êtes révoltés et nous avez contraints à vous servir mais, désormais, votre fin est proche. Nous sommes vos maîtres et vous êtes nos esclaves. C’est là le dessein de Dieu. Bientôt, notre soleil se lèvera de nouveau et les esclaves n’oseront pas lever les yeux vers lui. C’est alors que le Seigneur de mon Peuple apparaîtra dans les cieux tandis que nous, les milliers de milliers (qui ne sont d’ailleurs que144 000) d’Élus siégerons dans le grand amphithéâtre et observerons les misérables cohortes d’âmes ramper vers leur paradis. Par la volonté de Dieu, nous appellerons cela ” Auschwitz “.
 
 Ces gens-là n’hésitent même pas à parler de la reconstitution génétique du Roi de l’Antéchrist. ll semble que Avi Ben Abraham, dissident renommé, soit l’instigateur de ce projet. Après quelques années passées en Californie, cet homme hors du commun vient de quitter le lieu où il travaillait à un projet de surgélation des morts, digne du feuilleton Star Trek, pour le compte de juifs extrêmement fortunés, afin de retourner en Israël. Plein aux as, il s’est fait construire un palace à Césarée, sur les rives de la Méditerranée, à quelque 50 km au nord de Tel-Aviv, et a pris contact avec le Dr Severino Antinori, spécialiste italien de la génétique. Dans un entretien accordé à Haaretz, Ben Abraham, qui a acquis son titre de docteur en médecine à l’âge de 18 ans, ce qui ne s’était jamais vu, a fait allusion à son projet. Ces jours derniers, ledit projet a fait l’objet d’une brève dans le quotidien New York Daily News, journal appartenant à Mortimer Zuckerman, milliardaire partisan de la suprématie juive qui coiffe la Conférence des organisations judéo-américaines.
 
 Animés par un esprit de vengeance et de haine, certains sont prêts à s’emparer de l’anneau magique qui confère le pouvoir, le Mont du Temple, afin d’imposer et de perpétuer le règne de l’Antéchrist. Mais cela ne saurait se faire en exerçant la force et la brutalité ainsi que le prescrit la sagesse intégrée de Homah, interdit datant du Moyen Âge. Prématurée, le coup pourrait faire long feu. Un Loubavitch, pieux rabbin à la tête d’une communauté juive de Brooklyn avait été considéré par ses disciples comme un Messie en puissance. C’est pourquoi il ne s’est jamais rendu en Terre sainte. Il ne se sentait pas prêt pour l’épreuve de force. Pendant ce temps, les enfants de Palestine, frères de Faris Ode et neveux du Christ, tiennent ces religieux fanatiques à distance. Actuellement, Sharon et sa cohorte de croyants fous se font la main en s’emparant de la Maison d’Orient, propriété de la famille Husseini à Jérusalem. Si l’on laissent passer cet événement sans intervenir, considérant qu’il constituera un pas de plus pour qui veut s’approprier l’Anneau de puissance.
 Eugene Zamyatin, écrivain russe porté sur l’introspection, a composé une nouvelle qui trouverait parfaitement sa place dans les Évangiles. C’est l’histoire d’un homme qui, ayant décidé de construire un temple, n’avait pas un sou vaillant. Il attaqua un commerçant sur la grand route, le tortura à mort, lui extorqua beaucoup d’argent et érigea le temple. Il invita l’évêque, de nombreux prêtres ainsi que des gens du commun mais, peu de temps après, tous ceux-ci quittèrent le temple car l’endroit puait l’assassinat. Nul ne saurait ériger un temple à l’endroit où le sang des innocents a coulé. Quoique plus âgé, un contemporain de Zamyatin, le ” sioniste spirituel ” Ahad HaAm, philosophe juif d’Odessa, a exprimé tout cela en termes simples mais de toute beauté : ” si c’est cela le Messie, je ne souhaite pas qu’il advienne “.
 
 
 Comme tous les écrits d’Israel Shamir, le présent article peut être diffusé gratuitement sur l’Internet. Mais, pour publier ces articles, l’autorisation de l’auteur est exigée. Pour toute réaction ou demande, s’adresser à : shamiri_@netvision.net.il
 
 [i] (édition du 8 août 2001)

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