Israel Shamir

The Fighting Optimist

Liaisons dangereuses

En qualifiant le leader traditionaliste Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour des élections présidentielles, le peuple français a envoyé au monde un message important.

Il ne s’agissait pas seulement là de l’expression d’un mécontentement général, contrairement à ce que le New York Times a soutenu. Le premier tour des élections en France a eu lieu alors que les troupes juives assiégeaient l’Eglise de la Nativité, affamant des religieuses, tuant des prêtres, violant le pays du Christ. Les bulldozers israéliens s’activaient, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, afin d’ensevelir les fosses communes remplies de ses victimes innocentes dans le camp de réfugiés palestiniens de Jenin ; des soldats juifs détruisaient des églises et des mosquées à Naplouse, faisaient des cartons sur la statue de la Sainte Vierge à Bethléem, au moment où cent cinquante mille Juifs défilaient à Paris et ailleurs, en soutien au génocide en Palestine. Agitant des drapeaux israéliens et drapés dans les couleurs bleue et blanche de leur drapeau “national” (le drapeau tricolore étant largement oublié), les Juifs ont défilé de la place de la République à la place de la Bastille, à Paris, criant des slogans en français et en hébreu et portant, parmi leurs pancartes, notamment celle-ci, où l’on pouvait lire : “Hier, New York, aujourd’hui Jérusalem, demain Paris”.

 

Aujourd’hui, Jérusalem est une ville malheureuse, sa majorité non-juive est dépossédée, déracinée, confinée dans un ghetto et rudoyée par la police juive des frontières. La Jérusalem d’aujourd’hui dispose des installations de torture les plus sophistiquées, des milliers de Palestiniens kidnappés y sont soumis aux chocs électriques, aux coups, aux humiliations. La Jérusalem d’aujourd’hui, c’est une ville où seuls les Juifs peuvent se déplacer librement et bénéficier des bienfaits de la civilisation. En quoi pourrait-elle bien être un modèle pour Paris ? Mais non (en français dans le texte, ndt), le peuple de France a expérimenté la conquête nazie, dans les années quarante, et ils ne veut pas goûter à l’occupation judéo-nazie.

 

Tel est le message principal envoyé par l’électorat français. Devant un tel résultat, nous devrions remercier la brutalité du général Sharon et la bien mal venue solidarité des Juifs, en France, avec le génocidaire. Jusqu’à récemment, les Juifs étaient divisés quant à leurs tâches et à leurs objectifs. En Palestine, ils ont créé une entité toxique, férocement nationaliste et religieusement fanatique, basée sur les lois de Nuremberg d’Adolf Hitler. Ailleurs, en France comme en Grande-Bretagne, ils ont été les promoteurs du projet pseudo-libéral consistant à démanteler le contenu national et culturel de l’Europe au plus grand profit de la mentalité judéo-américaine. En Palestine, ils ont tiré contre l’église, en France, ils l’ont sapée par des stratagèmes. Une loi, pour eux : le nationalisme d’extrême droite de Sharon. Une autre loi, pour les goyiim : le libéralisme du New Labour de Tony Blair.

 

Si les Juifs avaient un peu de bon sens, ils garderaient l’unité dialectique profonde de leur attaque en tenailles comme leur secret le mieux gardé. Mais ils ont été enivrés par leurs succès. Le chef spirituel des Juifs sépharades, le Rabbin Obadiah Joseph, stipulait que les Juifs ne devraient pas faire étalage de leur suprématie sur le monde avant de s’être montrés capables de détruire les églises chrétiennes en Terre sainte. Aujourd’hui, avec l’Eglise de la Nativité assiégée, il faut croire qu’ils ont cru que cette condition expresse était remplie. Les Juifs sont aujourd’hui unis à un point inconnu depuis l’époque du Christ, unis par une volonté partagée, un objectif unique et le sentiment d’être parvenu au pinacle du pouvoir.

 

L’intoxication du pouvoir et l’unité amènent des gens habituellement prudents à laisser tomber les masques, à abandonner les faux-semblants.

 

On a l’impression d’entendre les Juifs crier “tuez-le !” comme il y a deux mille ans. Cette nouvelle effronterie nous permet d’avoir une vision sans précédent de la psyché des Juifs et de leurs partisans.

 

Une voix juive authentique, celle de Ron Grossman, du Chicago Tribune [1], écrit : “En tant qu’humaniste auto-proclamé, je devrais être paralysé d’horreur à l’idée de tanks vrombissant dans une ville, dans quelque ville que ce soit. Je devrais rester abasourdi devant les images télévisées de combats de rue (lire : massacres, I. Shamir) à Bethléem et à Ramallah. Mais il y a un ceci qui explique cela : “ne nous faites pas de sermons, n’essayez pas de faire appel aux meilleurs d’entre nous”…

 

Veuillez noter ce pluriel : “nous”, avant de nier l’évidence. Les Juifs ne se cachent plus désormais derrière l’expédient quelque peu suranné des “Américains, Français ou Britanniques de religion juive”. Non. A nouveau, ce sont : Les Juifs, une entité unique avec une âme unique. N’essayez plus de faire appel aux meilleurs parmi eux, puisque de meilleurs il n’y a.  “Les meilleurs d’entre nous”, c’était juste un expédient.

 

“Nul ne saurait exprimer les aspiration de la plupart des Israéliens mieux que le Premier ministre. Cette guerre n’est pas une guerre menée par Sharon, le “guerrier”, c’est notre guerre à tous”, écrit Gideon Levy, homme de coeur et de conscience, récemment banni des pages du quotidien “libéral” Ha’Aretz. (J’en ai été exclu il y a dix ans. Bienvenu au club, Gideon !”) “Il sera également très difficile de blâmer Sharon des conséquences de cette guerre, à la lumière du soutien enthousiaste qui lui a été donné par la majorité des Israéliens. Près de 30 000 hommes ont été mobilisés et tous ont rejoint leurs formations comme un seul homme, rendant le mouvement du refus, avec ses 21 refuseniks actuellement emprisonnés totalement marginal.”

 

Dans le monde, les Juifs ont été tout aussi odieux que les Juifs en Palestine. Le professeur David D. Perlmutter a écrit dans le Los Angeles Times [2] : “Je fais un rêve éveillé – ah si seulement ! Si, en 1948, 1956, 1967 ou 1973, Israël s’était comporté ne serait-ce qu’un tout petit peu comme le Troisième Reich, aujourd’hui les Israéliens pourraient faire du shopping, manger une pizza, se marier et célébrer les fêtes religieuses sans être la cible d’attentats. Et bien entendu, les Juifs, et non les sheikhs, auraient le pétrole du Golfe”. Le spirituel, bien que snobinard, Taki, du British weekly Spectator a relaté l’anecdote suivante, qui illustre la véhémence et l’égoïsme des Juifs, phénomène nouveau : “Le dimanche de Pâque, durant le déjeuner, la femme la plus riche d’Israël, Irit Lando [3], a fait soudain irruption chez moi et s’est mise à haranguer mes amis et ma famille au sujet d’Adam Shapiro. Bien qu’elle soit l’une des plus anciennes amies de ma femme et que nous l’ayons invitée pour le café, j’étais extrêmement embarrassé. Je rappelai à Irit que mon domicile n’était pas territoire occupé par Israël ; que c’était Pâque ; et que, sachant quels sont mes sentiments sur la cause palestinienne, elle avait intérêt à changer de sujet. Ce qu’elle fit, déversant sa vindicte contre la presse et la façon dont elle fait de la publicité à ce traître dégueulasse d’Adam Shapiro !”

 

Tandis que des personnalités remarquables, d’origine juive, tels Adam Shapiro ou la merveilleuse Jennifer Loewenstein se voyaient de plus en plus marginalisées, les Juifs se sont ralliés en masse au soutien de Sharon et d’Israël. De Moscou à Brooklyn, de Marseille à Hampstead, les Juifs parlent d’une seule voix. “NOUS SOMMES UNIS”, proclamait le titre de couverture de Jewish Week. Cette vision d’une juiverie unie, prête à en découdre, ne pouvait qu’inquiéter l’électeur français, ainsi que toute personne dotée de raison. Le Pen, en effet, était pratiquement le seul homme politique français auquel les Juifs étaient totalement opposés.

 

La Gauche française et, d’une manière générale, européenne, ferait bien d’en tirer la leçon tant qu’il en est encore temps. Ses liaisons avec les Juifs se sont avérées compromettantes et embarrassantes. Elles étaient sans doute justifiées, historiquement, mais elles n’ont plus aucune raison d’être. D’ailleurs, on voit bien que même la mainmise juive sur les médias ne permet plus d’obtenir le petit plus électoral. Au lieu de seconder le lobby juif, la Gauche devrait rivaliser avec la Droite à la résolution des problèmes de la classe laborieuse du pays et de ceux créés par les disparités de richesses au plan mondial. Il faut absolument arrêter l’immigration, et cette tâche essentielle exige que l’on mette un terme aux menées des principaux générateurs d’immigration, l’inique mondialisation judéo-américaine et la guerre de Bush & Blair contre l’Islam.

 

Aux élections prévues en mai, au Royaume-Uni, la Gauche devrait flanquer à la porte Tony Blair, le protégé de Michael Levy, et renouer avec la tradition de Michael Foot.

Le succès électoral de Le Pen pourrait bien signifier le début de la fin pour l’ascendant juif d’après-guerre. Renversant le slogan des Juifs français, nous disons : “Hier Paris, aujourd’hui Washington, et demain : Jérusalem”.

 

[1] http://www.chicagotribune.com/news/opinion/perspective/chi-0204070422apr07.s

[2] : 7 avril 2002

[3] : J’ai rectifié l’orthographe de son nom. Taki le snob se devait d’orthographier un nom juif des plus ordinaires, Landoi (variante : Landau), “à la française”.

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